Selon moi, Dieu c’est un peu comme le Père Noël ou la fée Clochette.
N’y voyez surtout aucune provocation de ma part ; je vous dis seulement ma façon de penser.
Je m’explique :
La nature humaine a toujours cherché des réponses à ses questionnements et ce, depuis la nuit des temps ou, au moins, quelques dix millions d’années.
Notre cerveau s’est développé et certaines questions ont trouvé des réponses soit par l’observation scientifique, soit par le raisonnement philosophique.
Depuis les derniers millénaires ( trois ou quatre ), le processus s’accélère, les civilisations s’organisent et les « Dieux » remplacent peu à peu les points d’interrogations.
Depuis ces derniers siècles ( trois ou quatre ) cette accélération devient galopante.
Les philosophes se servent des découvertes des scientifiques pour proposer des réponses nouvelles.
On assiste, depuis peu, à un feu d’artifice de connaissances qui entraînent d’autres connaissances de plus en plus affinées et ce, au détriment des « croyances ».
On fissure l’atome puis on le fusionne ; on marche sur la Lune puis on « visite » Mars ; on observe de plus en plus loin et l’on va vers l’infiniment petit ; on compare les gènes, on clone les brebis, bref, la brume se dissipe.
Là où l’on ne voyait pas, on discerne peu à peu.
Toute proportion gardée, c’est un peu comme si l’humanité quittait la maternelle pour rentrer au cours préparatoire : elle doute.
Elle se pose des questions sur la grosseur du ventre du Père Noël et le diamètre du tuyau de la cheminée ; elle commence à vérifier si les traces dans la neige sont bien celles de l’attelage de rennes.
Elle s’accroche cette humanité, elle voudrait tellement y croire : « Dieu est si bon ! »
Alors je l’observe et je suis attendri.
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