Je ne comprends plus le comportement de certains adhérents
au mouvement de la France Insoumise qui se réclament d'une
"appartenance" à un parti politique dont la philosophie épousait
globalement les idées de ce rassemblement.
J'emploie l'imparfait car ce temps appartient déjà à
l'histoire et que le modèle de société choisi, quel qu'il soit, est toujours
imparfait.
Le monde bouge.
La Terre tourne.
Ce qui était d'actualité il y a un demi siècle est, pour l'essentiel, devenu obsolète.
Les partis politiques les plus actifs en soixante-huit
s'opposaient en réaction à des classes sociales différentes qui s'opposaient
déjà avant LA guerre, du temps du front populaire, à une classe de droite qui
elle-même reflétait les appétits d'une bourgeoisie d'un autre âge qui ... etc.
... , etc. ...
Les modèles de sociétés étaient souvent empruntés à des pays
dominants qui s'étaient donné pour mission de gérer le monde.
Aujourd'hui ce qui était n'est plus.
Nos société ont rivalisé d'ingéniosité pour produire à
outrance tout ce qui était inutile et ont contribué ainsi à l'appauvrissement
de la planète et du tiers-monde.
L'une et l'autre souffrent.
L'une et l'autre souffrent.
L'urgence est, avant tout, écologique.
L'argent doit rester un levier et non le maître.
L'idée d'un avenir en commun ne peut écarter personne.
En mille huit cent quatre vingt treize Victor Hugo avait
déjà esquissé les bases de cette idée généreuse.
Elle ne peut rassembler que des esprits responsables et
désintéressés.
Celles et ceux qui s'attellent à cette tâche doivent tirer
ensemble dans le même sens.
Elles et ils sont jeunes et vifs, parfois mal synchronisés mais toujours de bonne volonté.
Il nous revient à nous les vieux, les soixante-huitards attardés, de laisser nos oripeaux au vestiaire et de les guider : ho ... his, ho ... his ...
Elles et ils sont jeunes et vifs, parfois mal synchronisés mais toujours de bonne volonté.
Il nous revient à nous les vieux, les soixante-huitards attardés, de laisser nos oripeaux au vestiaire et de les guider : ho ... his, ho ... his ...
Noue devons regarder devant nous.
L'avenir c'est nos enfants, nos petits-enfants et les générations suivantes.
L'avenir c'est nos enfants, nos petits-enfants et les générations suivantes.
Il faut mettre au panier nos querelles de vieux, nos ego,
notre fierté fanée et avancer vers l'avenir avec une fleur entre les dents.
La France peut redevenir le phare du monde comme elle
l'était au siècle des lumières et le monde peut encore être sauvé si nous nous
y mettons dès aujourd'hui.
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