La "décroissance" ou la simplicité volontaire.

Je suis heureux de découvrir un mouvement qui épouse globalement mes aspirations propres : 


"Le Journal de la Décroissance". 

Il y a longtemps que je passe pour un joyeux et utopique poète en prônant, avec d'autres mots, l'essentiel des idées que vous avancez sur ces pages. 

J'en suis ravi. 

A l'heure où les certitudes japonaises se fissurent au même rythme que leurs réacteurs nucléaires, je me sentais seul et marginal et je découvre que nous sommes des milliers (et plus j'espère) à partager une grande idée, la seule qui vaille encore la peine d'être défendue si nous voulons virer de bord avant qu'il ne soit trop tard. 

En revanche, bien que moyennement cultivé, j'ai beaucoup de mal à comprendre le vocabulaire "technocratique" que vous utilisez pour synthétiser votre pensée et je crains qu'il ne soit un peu abscons pour les lecteurs potentiels qui seraient séduits par votre projet.

 Sans vouloir offenser personne, je constate que la grande majorité de mes concitoyens tirent l'essentiel de leurs convictions politiques de leur « petite lucarne » et ont bien du mal à rester éveillés jusqu'à la fin des débats lorsque des empoignades stériles fusent.

En général, le match terminé, ils coupent la télé et vont se coucher ; demain est un autre jour de labeur, de fatigue et de pressions de toutes parts. 

De là à conclure que leurs opinions politiques sont stéréotypées, il n'y a qu'un pas que je me garderai bien de franchir. 

Plus sérieusement, je suis persuadé que des mots simples seraient plus convaincants. 

Car quoi ? Que cherche-t-on si non convaincre le plus grand nombre de l'urgente nécessité de revenir à des valeurs simples et plus sages ? 

 J’entends et je lis ce besoin de se démarquer de toutes les autres « grandes » formations politiques y compris les Verts et je partage cette tendance. 

En effet, la décroissance ne s’accommode d’aucune forme de famille politique actuellement connue et reconnue. 

Les mouvements écologistes eux-mêmes n’excluent pas la croissance et le P.I.B. de leurs concepts alors que ces deux idées sont aux antipodes de mes valeurs. 

Je pense qu’il faut rester fermement sur cette position et ne pas rechercher de partenariat qui nous mèneraient immanquablement à des compromissions. 

Décroître ce n'est pas revenir en arrière et s'éclairer à la bougie bien que cela fasse partie d'un arsenal de mesures propres à sortir du nucléaire. 

Décroître c'est choisir le mode de vie qui tende vers le zéro notre bilan carbone. 

Ça passe par limiter nos déplacements au minimum, limiter nos déchets et recycler au maximum ou composter pour ne garder que nos déchets ultimes qu'il faudra décroître également. 

Décroître c'est allonger la durée de vie de tous les objets qui nous entourent et qui, pour beaucoup, sont inutiles. 

Réparer une serrure au lieu de la changer, poser une rustine sur une chambre à air de bicyclette, changer un clapet de robinet, recoller le pied du vieux meuble que nos parents tenaient de leurs parents, etc.

Mais alors, … ces serrures, ces robinets, ces meubles, il faudra bien des industriels pour les fabriquer, en améliorer leur usage, en inventer de meilleurs ? 

Oui mais juste ce qui est nécessaire. 

À bas l'obsolescence programmée ! 

Halte au gaspillage ! 

Nos sociétés « modernes » jettent outrageusement. 

Les responsables politiques, soucieux de conserver la place qu'ils ont tant convoitée, s'alignent derrière les industriels dont le seul objectif est de produire toujours plus et derrière les banques dont le seul souci est de remplir leurs coffres. 

 Ils se font le levier de la croissance de ces derniers en incitant le consommateur à se débarrasser de ce qui fonctionne encore très bien. 

Pour ce faire ils ont inventé la « prime à la casse » ! 

Payer les contribuables pour gaspiller davantage ! 

Aujourd'hui, en France, un citoyen qui consomme vaut mieux qu'un citoyen qui produit. 

Décroître c'est vivre le plus possible en autonomie : produire soi-même une partie de ses aliments, produire soi-même son énergie et la partager avec ses voisins là où c'est possible. 

Le commerce de proximité n'est pas un « gros mot » tant qu'il reste équitable. 

Je connais une multitude de sites naturels où des installations hydrauliques ont été abandonnées après la dernière guerre (j'espère) alors qu'elles faisaient tourner scieries, papeteries et moulins de toutes sortes. 

Combien de hameaux se satisferaient de cette manne issue de nos petites rivières. 

L'énergie éolienne revient lentement à la mode mais à trop grande échelle. 

Là aussi des petits groupes d'habitations rurales pourraient produire leur propre énergie. 

Je souhaite revoir tourner bientôt le moulin de Maître Cornille cher à Alphonse Daudet. 

Décroître c'est mutualiser les moyens de production jusque dans les quartiers, les hameaux. 

Décroître c'est aussi renoncer aux valeurs de l'argent, du capitalisme, du profit. 

Cela suppose une organisation de vie en forme de coopérative afin de limiter les déplacements donc économiser l'énergie donc rejeter le moins possible de CO2 dans l'atmosphère. 

Décroître c'est se ressaisir, c'est ne plus écouter les sirènes pub, c'est chercher une autre forme de bonheur, de bien-être, c'est partager, c'est prendre soin de son prochain comme de soi-même.

Ces valeurs sont à l'opposé de celles du capitalisme. 

Cependant je ne prône pas le repli sur soi-même. 

Nous dépendons tous des uns des autres. 

Les « richesses » créées par les pays les plus développés n'ont profité qu'à ces pays et, surtout, à ses habitants les plus voraces. 

Il est communément admis que seul un terrien sur dix possède 90 % des richesses du monde. 

Tant que ce déséquilibre perdurera, les conflits se multiplieront surtout dans les pays les plus désavantagés. 

Le partage des richesses suppose le partage des savoirs. 

Je place l'instruction et l'accès à la culture au premier rang des urgences du monde. 

Décroître ne veut pas dire « régresser ». 

Les acquis culturels, technologiques, médicaux que nous connaissons doivent profiter au plus grand nombre et cela gratuitement. 

C'est en « instruisant » tous les terriens jusque dans les contrées les plus reculées que nous ferons reculer la faim, la misère et la délinquance. 

La France est un pays phare dans le monde. 

La géographie et le climat y sont pour beaucoup. 

Notre culture et notre langue influence bon nombre de pays. 

Cela nous impose une responsabilité, un devoir : donner l'exemple.


Halal

Halal, un mot arabe qui signifie : « autorisé par le Coran ». 

Ce mot, si important aux yeux des musulmans, est galvaudé, utilisé à toutes les sauces par des marchands plus prompts à remplir leur tiroir-caisse qu'à sauvegarder des préceptes d'un autre âge dont tout le monde se fout y compris les arabes eux-mêmes.

Les média se font le relais (comme d'habitude) d'une règle morale qui ne regarde qu'un petit dixième de la population française. 

On dirait qu'ils cherchent à semer le trouble dans l'esprit des croyants, par leur pouvoir d'investigation.

Nombre de pratiquants musulmans qui se contentaient de suivre la dite règle sachant que les apparences étaient sauves tant qu'ils choisissaient de consommer des produits estampillés « halal » se voient maintenant incités à vérifier la véracité de l'estampille.

Le doigt du prophète est de nouveau pointé sur eux pour mieux les ramener dans le troupeau des brebis égarées parmi les mécréants occidentaux.

« Merde ! 

On commençait à respirer, les imams nous foutaient la paix et voilà que Canal+ se mêle de contrôler si le poulet a bien été égorgé ou s'il n'y a pas de traces de porc dans les merguez.

Peuvent pas s'occuper de leur foot et de leurs films de cul ceux-là et nous foutre la paix ?!

Puisse que je vous dis qu'on fait nos prières, qu'on ne boit pas d'alcool avant la nuit et qu'on mange uniquement de la viande avec l'étiquette, ça vous suffit pas ? 

Vous faut des preuves ?

Ça serait-y pas l'Iran qui vous paye pour nous espionner et nous asservir davantage ?

Ça ferait-y pas partie du contrat de ristourne sur le prix du pétrole ?

Si on rapplique en Europe et surtout en France c'est justement pour vivre libre alors, par pitié, arrêtez de nous coller au cul comme des morpions.

Allez plutôt dénoncer les agissements de nos dictateurs dont nos semblables ne parviennent pas à se débarrasser et dites-le au monde entier que leur temps est révolu, ça nous sera plus utile !

Ça vous ferait plaisir à vous les catho, les hindous, les orthodoxes, les protestants et autres braves croyants de tous poils si les média pointaient un projecteur sur vous chaque fois que vous êtes « en état de pêché ? 

Msieur, Msieur, mon voisin il baise sa belle-sœur pendant que sa femme accouche !

On se croirait revenus au temps de l'inquisition où les gens bien intentionnés allaient à la messe le dimanche de peur d'être montré du doigt par leurs voisins aussi bien intentionnés.

Quelle connerie ! 

Décidément, ça ne s'arrêtera donc jamais ?!

Z' avez pas compris que tout ceci n'est que la seule solution pour que des hommes soumettent d'autres hommes ?

Non merci, les dieux créés par les humains pour justifier hiérarchie et domination ne m'intéressent pas. 

La religion … Les religions ne sont que des histoires d'hommes écrites par des hommes, transmises par des hommes, racontées à des hommes pour les endormir avant de les « opérer ».

Mais faites gaffe, l'anesthésie laisse toujours des traces.



Ethylostop et fatigostop sur tous les véhicules

Ce matin, sur A2, on nous annonce la sortie imminente de voitures équipées de « correcteur de trajectoire », de « super ABS » et de radars anti-obstacles afin de diminuer (encore) le nombre d'accidents mortels sur les routes. C'est bien, c'est même très bien mais pourquoi les constructeurs d'automobiles ne généralisent-ils pas l'éthylostop, l’antidémarrage si alcool ? Il serait si simple d'empêcher l'usage d'un véhicule à un conducteur potentiellement dangereux par cet équipement aussi indispensable que les clignotants ou les ceintures de sécurité! Les équipementiers visent d'abord les grosses cylindrées alors que ce sont les plus jeunes, souvent dans des véhicules entrée de gamme qui sont à l'origine des accidents les plus graves. Et le fatigostop ... un dispositif encore plus ingénieux qui filme et analyse le mouvement des yeux et alerte le conducteur dès qu'une variation du rythme des clignements des paupières survient. Bon, c'est un peu cher diront quelques radins mais le prix de votre enfant écrasé dans un tas de ferraille serait-il inférieur à ce petit supplément ? Qu'attend-on pour légiférer et établir une liste d'équipements minimum à installer sur tous les véhicules ? Et l’État (donc nous) ne devrait-il pas rendre obligatoire les revêtements drainant sur toutes les routes de notre pays ? La technologie existe, les autoroutes en sont de plus en plus équipées, alors ? Quel conducteur ne s'est-il jamais trouvé sur cette limite ou l'on passe d'un revêtement sans bruit ni brouillard à l'enfer des anciens bitumes par temps de pluie ? Là encore, combien de morts faudra-t-il pleurer pour corriger cela ? Question d'équilibre me répondront les économistes. C'est comme pour le tabac : dans un plateau de la balance on place les dépenses dues aux cancers, dans l'autre, la manne financière que l’État encaisse.

Tabac

Encore le tabac ! Toujours ce tabac ! J'incriminais les médias dans une de mes râleries mais quand j'ai découvert récemment la bande annonce du filme de …......... avec Catherine Deneuve et sa fille dans les rôles principaux avec la clope aux doigts et se parlant de près la bouche enfumée, … beuuuurk ! J'ai failli dégueuler … !
Mais, plus grave, toutes les chaînes passent chaque jour sur nos petits écrans des « séries » françaises ou étrangères où les acteurs fument et boivent à longueur de scénario sans lien avec celui-ci, sans justification, simplement comme si ces accessoires faisaient partie de leur accoutrement. Ils donnent l'exemple désastreux de ce que devrait être un adulte émancipé, libre, au dessus des tendances ridicules qui prônent une vie saine tout simplement.
Force est de reconnaître que des mesures ont été et sont toujours prises par nos élus pour endiguer ce fléau, alors cette poussée de résistance de la part de ces metteurs en scènes est tout simplement criminelle. Ni ces volutes ne se justifient ni elles n'apportent quoi que ce soit de plus à l'histoire, ni l'esthétique en bénéficie.
Je n'y vois que de la contestation puérile, un contre courant malsain, une forme de résistance pour se démarquer du courant ambiant.
On a fini par interdire la publicité sur le tabac puis son usage dans les lieux publics puis partout où les non-fumeurs seraient dérangés ; toutes ces avancées n'ont, hélas, pas réussi à vaincre ce cancer.
Mais là … ! Non ! Je dis NON ! Même si le mot censure me dérange, il me semble qu'elle devrait s'appliquer là comme partout où l'on traque les publicités déguisées. Fini, oui, bien fini le temps des ambiances tabagiques des années cinquante !
Que les cinéastes, les publicistes et tous les médias se regroupent pour lutter contre le même ennemi ! L’indigence intellectuelle de bon nombre de spectateurs ne saura pas distinguer le virtuel de la réalité.
Alors je lance un cri d'alarme contre toutes les formes d'incitation à l'usage de ces poisons. Nous nous devons de protéger nos jeunes contre toutes formes d'influences néfastes. La société doit légiférer en ce sens. C'est notre responsabilité.

Le manque

« Il faut de tout pour faire un monde » ? Alors là, soyez rassurés ; il y a de tout, en matière de misères comme dans d’autres domaines.
Elles ont toutes un dénominateur commun : le manque ( qu’on appelle aussi pudiquement : déficit ). C’est le manque de santé, d’amour, de jeunesse, d’argent, de logement, de famille, d’ami, de racines, de culture, de curiosité, d’aide, d’instruction, d’imagination, de volonté, de projet, de motivation, de réussite, de soutien, d’encouragement, de chance surtout.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, on peut trébucher et se retrouver le nez dans le caniveau. Si celui-ci est plein et si aucun passant n’est là, on est assommés et l’on se noie. Si celui-ci est vide et sec on se fracassera seulement le visage ; des passants pourront aider à se relever, au mieux, il ne restera que des cicatrices et un nouveau manque crucial celui-là : la dignité.
Alors que faire ? Plonger la main dans la poche à Barthez ou à Messier ? Taxer un maximum les guignols de la jet-set ? Jeter ces quelques pelletés d’euros dans la cour des miracles en priant qu’ils fassent des petits ?
Personnellement je n’y crois pas. En revanche j’imagine un nouveau service public qui serait une fédération de plusieurs structures existantes telles le SAMU, les restos du cœur, l’armée du salut, l’ANPE, Polemploi, les foyers sociaux, les assistantes sociales et autant de psychothérapeutes. En coordonnant toutes ces énergies on gagnerait en efficacité et, l’aspect charité étant écarté, la dignité serait préservée.
Considérons un accident de la route ; vous seriez-vous senti humilié par l’intervention des pompiers, l’efficacité des premiers secours, le transport en ambulance ou les soins en services d’urgence ? non, évidemment.
Hé bien ce devrait être de même pour les accidents de la vie.
Ce service public serait implanté dans toutes les villes grosses moyennes ou petites et, à l’instar de la protection civile, fonctionnerait avec nos « prélèvements obligatoires ».
Je comprends que mon point de vue puisse en choquer plus d’un. C’est vrai, toutes les structures que je cite œuvrent déjà dans le même sens, mieux, elles communiquent souvent et coopèrent en « période de pointe ».
Ce que je défends à travers mon projet c’est la notion de dignité.
Tant que le traitement de la pauvreté sera laissé à l’initiative d’associations caritatives fussent-elles subventionnées par l’état (nos impôts) et animées par des bénévoles, le pauvre se sentira marginalisé. Il pensera (à juste titre) qu’une âme charitable vient lui tendre la main. Il se sentira redevable d’un geste qu’il ne pourra pas « rembourser » (du moins le croit-il). Mieux, conscient de son impuissance à renvoyer l’ascenseur, il préfèrera ne pas saisir la main tendue quitte à faire naufrage.
Je ne veux pas ici faire du misérabilisme de basse-cour mais je veux démontrer la grande différence entre la charité et la solidarité organisée.
La charité fait appel à la sensibilité, au « bon cœur », à la générosité de chacun. Ce sont toujours les mêmes qui mettent la main au porte-monnaie, les mêmes qui appellent au Téléton, les mêmes qui servent la soupe aux Restos du cœur, les mêmes qui transportent des tonnes de couvertures d’un gymnase à une église, d’un foyer à une école, etc.
Ce sont ceux-là encore qui renvoient un chèque à l’UNICEF ou à d’autres structures de ce type. Mais ceci est un autre débat.
Nos sociétés modernes l’ont très bien compris, aussi ce n’est pas sans calcul qu’elles encouragent toutes ces initiatives.
Au contraire, la solidarité me semble la seule réponse à ce problème. Il s’agit d’un choix de société.
Même si je prends bien volontiers le calendrier du facteur et des pompiers en fin d’année, je ne me sens redevable d’aucune dette envers ces institutions puisqu’elles font partie intégrante de l’organisation sociale dans laquelle je vis.
Loin de moi l’idée de décourager l’initiative individuelle ou l’aide humanitaire. L’une et l’autre ont, malheureusement, de longues années de vie en perspective.

Dans le projet que je décris je souhaiterais donner à tous, sans exception, les conditions minimum d’une vrai dignité : il faut qu’une mère puisse trouver un toit provisoire sans être séparée de ses enfants. Il faut lui laisser l’accès gratuit aux soins d’urgence, aux transports, au téléphone. Il faut mettre à sa disposition une douche, une buanderie. Il faut lui proposer au moins un repas par jour assortie de ses impératifs de régime. Il faut accompagner ses enfants à l’école et leur assurer un suivi.
Donner la gratuité et le libre accès à toutes les conditions vitales d’une vie décente me paraît indispensable que la personne soit âgée, jeune, femme, homme, noire, bronzée ou blanche.
Je ne suis pas naïf au point de croire que donner de l’eau (essentielle à la vie) au clochard de mon quartier suffira à étancher sa soif mais ce petit pas sera le premier d’un long parcourt.
Tous ces impératifs ne peuvent être accomplis que dans le cadre d’une structure « multiservices ». L’intervention concertée d’un médecin, d’une assistante sociale, d’un psy, d’un juriste ou d’une assistante maternelle doit et ne peut être que le fruit d’un travail d’équipe.
Pour reprendre l’exemple de l’accident de la route, on n’imaginerait pas qu’il manque un seul maillon dans la chaîne des interventions qui vont de la désincarcération du véhicule à l’accompagnement psychologique dès la sortie de l’hôpital.
C’est sur ce même schéma que je conçois ce service public dont la plupart des « maillons » existent déjà.
Le coût de fonctionnement de ce nouveau service pourrait être couvert par toutes les subventions éparpillées actuellement tant dans les organisations caritatives qu’aux intéressés eux-mêmes.
Il aurait pour résultat de remédier plus efficacement à ce fléau indigne d’une nation moderne.

La prévention c'est mieux

Allez, zou ! Je râle encore.
Hier matin, sur A2, on nous annonce la sortie imminente de voitures équipées de « correcteur de trajectoire », de « super ABS » et de radars anti-obstacles afin de diminuer (encore) le nombre d'accidents mortels sur les routes. C'est bien, c'est même très bien mais pourquoi les constructeurs d'automobiles ne généralisent-ils pas l’antidémarrage si alcool ?
sous le nom de " ETHYLOSTOP " Il serait si simple d'empêcher l'usage d'un véhicule à un conducteur potentiellement dangereux par cet équipement aussi indispensable que les clignotants ou les ceintures de sécurité!
Les équipementiers visent d'abord les grosses cylindrées alors que ce sont les plus jeunes, souvent dans des véhicules entrée de gamme qui sont à l'origine des accidents les plus graves.
Qu'attend-on pour légiférer et établir une liste d'équipements minimum à installer sur tous les véhicules ?
Le "FATIGOSTOP" par exemple épargnerait la moitié des accidents dus à la fatigue. Plus sophistiqué que mon "ETHYLOSTOP", il fait appel à de la haute technologie : caméra avec analyseur d'images ; les yeux se ferment plus longtemps ou à une fréquence différente de celle pré-programmée et une alerte retentit ou le siège vibre et le véhicule ralentit peu à peu. Ces améliorations équipent déjà certains véhicules haut de gamme. Je ne leur ai donné que leur nom de baptême (marques déposées). Mais leur prix, quel qu'il soit, est-il supérieur au prix de votre fils que les pompiers ont désincarcéré de sa voiture enroulée autour d'un platane ? Ha ? ... ce n'était pas votre fils ? Alors oui, c'est peut-être encore trop cher ... ... ... Et l’État (donc nous) ne devrait-il pas rendre obligatoire les revêtements drainants sur toutes les routes de notre pays ? La technologie existe, les autoroutes en sont de plus en plus équipées, alors ?
Quel conducteur ne s'est-il jamais trouvé sur cette limite ou l'on passe d'un revêtement sans bruit ni brouillard à l'enfer des anciens bitumes par temps de pluie ? Là encore, combien de morts faudra-t-il pleurer pour corriger cela ?
Question d'équilibre me répondront les économistes (ceux dont la famille est encore au complet). C'est comme pour le tabac : dans un plateau de la balance on place les dépenses dues aux cancers, dans l'autre, la manne financière que l’État encaisse.
Ah ! À propos de tabac … vous avez su ? On parle de légaliser le cannabis … La Hollande et d'autres pays l'ont déjà expérimenté : les « cannabistros » ça marche et, comme ça marche, les organisations mafieuses qui vivaient de ce trafic sont contraintes de changer de commerce. Enfin une réforme intelligente ! Encore que « légaliser » me paraît excessif. « Décriminaliser » conviendrait mieux à l'esprit de cette mesure.
Oh, ne croyez pas que je sois pour la consommation de cannabis, loin s'en faut, mais la prohibition n'est pas la solution à ce fléau. Les moyens matériels, techniques, humains que l'on mobilise pour lutter contre les trafics de drogues sont dérisoires en regard du marché gigantesque que ces poisons représentent. Non, je pense qu'il faut agir en amont, à l'école, dès le plus jeune âge, avec les parents pour dire à nos enfants que la drogue, toutes les drogues, c'est de la merde.
Bien sûr il restera la tentation de l'interdit, la dérive, la première expérience, etc. … mais alors il faudra légiférer sur l'excès de consommation et non sur la consommation.
L'alcool n'est pas interdit mais limité en cas de conduite de véhicule comme le tabac ne doit plus gêner les non-fumeurs. Les mauvaises habitudes se prennent à l'âge où l'on se démarque de ses parents. La suite n'est plus qu'une question d'éducation.
et d'amour. Cette mesure devrait permettre de libérer des places de prison, employer les policiers à d'autres tâches plus efficaces, désencombrer les tribunaux et déculpabiliser les usagers dont l'addiction pourra être soignée au grand jour.

La prime à la casse

Oui, je sais, ça n'est plus d'actualité mais je suis très lent à réagir. Je choisis ce titre parce-qu’il exprime clairement le mode de fonctionnement de notre société (occidentale) de consommation : « on vous donne de l'argent pour mettre ce qui peut encore servir à la poubelle ». Jusque là, dans les années 2000, on se contentait de consommer, de jeter, puis de racheter et même de sur-consommer. Mais les « marchés », jugeant que les décharges ne se remplissaient pas assez vite, eurent l'idée de payer les consommateurs. En ces périodes de chômage, quelle aubaine ! L'automobile étant le point culminant des industries mondiales, il était normal que cette invention lui revint. Quoique, sous une forme déguisée, l'industrie des communications l'avait précédé car quoi de plus inutile qu'un ordinateur qui ne supporte plus les logiciels toujours plus gros, plus puissants, plus performants ? Quoi de plus ridicule qu'un téléphone mobile doté de seulement cinq sonneries ? Quoi de plus ringard que la carte Michelin quand le G.P.S. peut vous envoyer tout aussi bien sur une piste forestière ? Ha JJ (c'est ma consommatrice préférée), je t'entends d'ici me dire : « heureusement que nous sommes là pour jeter ce qui ne nous sert plus ! C'est grâce à nous que les pauvres africains peuvent rouler en bagnole, téléphoner sans cabine et taper sur un clavier. S'ils peuvent se soigner c'est grâce à nos médicaments obsolètes. Et le recyclage, qu'est-ce que tu en fais ? Ils décortiquent nos vieux téléviseurs pourris, trient nos déchets, restaurent nos vieilleries et nous les revendent sous forme de matières premières. Ils se font un max de fric grâce à nous ». Ah, je n'y avais pas pensé ! Bon, allez Piteur, arrête de gamberger et retourne sur ta montagne.

Le printemps

Dimanche 20 mars 2011 C'est le printemps. Les jonquilles fleurissent, les oiseaux chantent, je viens de tuer une mouche puis, tout de suite, j'ai regretté. La terre tourne et la vie, si fragile et si belle, s'accroche et se renouvelle, s'adapte et se transforme. Alors je me dis que l'humanité fait partie de cette vie, de cette nature au même titre que toutes les autres espèces minérales, végétales ou animales. Elle participe de l'évolution du monde même si cette évolution m’inquiète. Depuis huit millions d'années que l'homme s'est mis debout il n'a eu de cesse de conquérir, guerroyer, construire et détruire, inventer et dominer. Aura-t-il le pouvoir de s’autodétruire ? Si oui, entraînera-t-il dans sa chute des milliers d'espèces vivantes ? Si oui, restera-t-il suffisamment de vie pour s'adapter à tout ce bouleversement et repeupler la planète ? Je le crois et je l'espère même si je ne suis plus là pour le vivre car ce serait dommage qu'un printemps comme celui-ci ne soit pas suivi d'une infinité de printemps, la vie est si belle !

Impuissant ...

Depuis une semaine le Japon est au centre de toutes nos préoccupations. Le séisme du 11 mars puis le tsunami qui a suivi ont plongé ce pays dans l'horreur et la désolation et le reste du monde dans la stupeur. Les pauvres insurgés Libyens qui comptaient sur notre soutien auront dû faire face seuls à la folie de leurs dictateurs. Les Ivoiriens n'en finissent pas de se débarrasser du leur. Les immigrants continuent d'affluer sur les côtes d'Europe en quête d'une vie meilleure. Etc., etc., etc. ... ... ... Devant mon petit écran c'est le monde entier qui défile avec son flot de misères et ses étendues d'absurdité et je suis là, impuissant, stupéfait, abasourdi et seulement compatissant. Je sais que je ne suis pas tout seul dans ce cas mais voilà, j'avais besoin de vous le dire.

Combien ça coûte ?

« Cette nuit les services de police ont mis la main sur une cargaison de drogue en provenance de Pétaouchnoc. 

Sept tonnes de sucre en poudre dissimulées sous des palettes etc. etc. etc. … pour un montant de … ».


Et là les sommes annoncées rivalisent avec le gros lot de l’euro million.


Pourquoi les journalistes ou les commentateurs en général s'empressent-ils de nous indiquer une valeur marchande de chaque prise de drogue découverte par les pouvoirs publics ?


Information d'autant plus inutiles qu' elle ne s'adresse qu'aux éventuels consommateurs puisque le reste de la population est d'accord avec moi pour éradiquer ce fléau.


Le petit « dealer » que je suis ou le voyou en quête d'un « coup lucratif » ne peut pas manquer de faire un rapide calcul et se laisser tenter par ce trafic « juteux ».


Ne serait-il pas plutôt judicieux de rappeler à chacune de ces occasions que la drogue c'est de la merde mais une merde comme celle des chiens, même pas bonne à faire pousser nos salades ?


Ne serait-il pas plutôt judicieux d'y mettre le feu devant les caméras afin de décourager d'éventuels amateurs plutôt que stoker consciencieusement la précieuse marchandise dans des armoires fermées à clés ?

Ceux qui ont la clé ne seraient-ils pas tentés ... ... ... ?


Mais non ... je m'égare ... ne me dites pas que cette merde est remise en circulation dans d'autres circuits !? 

Que devient-elle au fil du temps ? Y a-t-il assez d'armoires ? 

 
Les média savent très bien que, de l'angle d'éclairage dont ils braquent leurs projecteurs, la même information porte sur les publics des ombres différentes.


Alors j'accuse les services de police de conserver ces produits illicites au risque de se les faire voler. 

J'accuse la presse dans son ensemble de faire le lit des trafiquants de drogues.


Je ne suis pas partisan de la censure mais il est des informations qui n'en sont pas ou qui contribuent à perpétuer un mal qui ronge l'humanité et là je dis STOP !


Mesdames et messieurs les journalistes, je n'aurai de cesse de dénoncer ces pratiques que lorsque vous diffuserez ce texte le plus largement possible.