C'est un indescriptible fouillis que je livre à vos neurones déjà submergés par cet océan de pensées de toute sorte qu’est Internet. Surtout ne vous croyez pas obligés de me lire, si seulement vous me survolez ce sera pour moi un insigne honneur.
Ethylostop et fatigostop sur tous les véhicules
Ce matin, sur A2, on nous annonce la sortie imminente de voitures équipées de « correcteur de trajectoire », de « super ABS » et de radars anti-obstacles afin de diminuer (encore) le nombre d'accidents mortels sur les routes. C'est bien, c'est même très bien mais pourquoi les constructeurs d'automobiles ne généralisent-ils pas l'éthylostop, l’antidémarrage si alcool ?
Il serait si simple d'empêcher l'usage d'un véhicule à un conducteur potentiellement dangereux par cet équipement aussi indispensable que les clignotants ou les ceintures de sécurité!
Les équipementiers visent d'abord les grosses cylindrées alors que ce sont les plus jeunes, souvent dans des véhicules entrée de gamme qui sont à l'origine des accidents les plus graves. Et le fatigostop ... un dispositif encore plus ingénieux qui filme et analyse le mouvement des yeux et alerte le conducteur dès qu'une variation du rythme des clignements des paupières survient.
Bon, c'est un peu cher diront quelques radins mais le prix de votre enfant écrasé dans un tas de ferraille serait-il inférieur à ce petit supplément ?
Qu'attend-on pour légiférer et établir une liste d'équipements minimum à installer sur tous les véhicules ?
Et l’État (donc nous) ne devrait-il pas rendre obligatoire les revêtements drainant sur toutes les routes de notre pays ? La technologie existe, les autoroutes en sont de plus en plus équipées, alors ?
Quel conducteur ne s'est-il jamais trouvé sur cette limite ou l'on passe d'un revêtement sans bruit ni brouillard à l'enfer des anciens bitumes par temps de pluie ? Là encore, combien de morts faudra-t-il pleurer pour corriger cela ?
Question d'équilibre me répondront les économistes. C'est comme pour le tabac : dans un plateau de la balance on place les dépenses dues aux cancers, dans l'autre, la manne financière que l’État encaisse.
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