Les soldes

C'est un comble ! … … … 

L'état décide de la bonne période pour afficher le bon prix, celui qui permettra au consommateur comme au commerçant de faire des affaires. 

Mais où sommes nous ? … … … 

À l'Est ? … … … 

Je rêve … 

Que l'état encadre les prix des produits dits de première nécessité, je veux bien encore que les associations de consommateurs sont là pour y veiller mais les godasses et les sacs à mains !? 

Je croyais naïvement que le commerce était un libre échange où vendeurs et acheteurs se mettaient d'accord sur un prix qui était le juste milieu issu de l'offre et de la demande … 

Mais là le prix doit ne pas être inférieur à la moitié de celui qui était affiché pendant la période de un mois avant la date d'ouverture des soldes ?! 

En regard, les règles du base-ball sont d'une limpidité remarquable ! 

Je croyais également que le commerçant calculait le juste prix en fonction de la concurrence de façon à fidéliser sa clientèle. 

Si le stock de marchandises prend la place de nouveaux produits sur lesquels ils pourrait espérer une plus forte marge, je comprends qu'il choisisse de brader certains articles quitte à « vendre à perte » mais ce sont là des techniques de vente qui n'appartiennent qu'à lui.  
Lui seul devrait décider du moment opportun de réviser ses prix en fonction d'un marché ... 

Ça fait partie de son métier de trouver le juste équilibre, pas celui de l'état ! 

Serions-nous à ce point infantilisés que nous ne saurions plus quand, quoi et comment faire pour vivre ? 

De quoi se mêle l'état ? 

D'une chose qui ne plaît pas à tous visiblement car, avec Internet, ils ont contourné cette directive en changeant le nom des soldes. 

On les appelle désormais « ventes privées ». 

Ça a la couleur des soldes, l'attrait des soldes, le respect des soldes mais ce n'est plus des soldes. 

La loi stupide est respectée et chacun y trouve son compte. 

A vouloir trop légiférer ... ... ...














La prévention

Allez, zou ! Je râle encore. 

Hier matin, à la télé, on nous annonce la sortie imminente de voitures équipées de « correcteur de trajectoire », de « super ABS » et de radars anti-obstacles afin de diminuer (encore) le nombre d'accidents mortels sur les routes. 

C'est bien, c'est même très bien mais pourquoi les constructeurs d'automobiles ne généralisent-ils pas l’antidémarrage si alcool ? 

Il serait si simple d'empêcher l'usage d'un véhicule à un conducteur potentiellement dangereux par cet équipement aussi indispensable que les clignotants ou les ceintures de sécurité! 

Les équipementiers visent d'abord les grosses cylindrées alors que ce sont les plus jeunes, souvent dans des véhicules entrée de gamme qui sont à l'origine des accidents les plus graves.  

Qu'attend-on pour légiférer et établir une liste d'équipements minimum à installer sur TOUS les véhicules ? 

Et l’État (donc nous) ne devrait-il pas rendre obligatoire les revêtements drainants sur toutes les routes de notre pays ? 

La technologie existe, les autoroutes en sont de plus en plus équipées, alors ? Quel conducteur ne s'est-il jamais trouvé sur cette limite ou l'on passe d'un revêtement sans bruit ni brouillard à l'enfer des anciens bitumes par temps de pluie ? 

Là encore, combien de morts faudra-t-il pleurer pour corriger cela ?

Question d'équilibre me répondront les économistes. 

C'est comme pour le tabac : dans un plateau de la balance on place les dépenses dues aux cancers, dans l'autre, la manne financière que l’État encaisse. 

Ah ! À propos de tabac … vous avez su ? On parle de légaliser le cannabis … La Hollande et d'autres pays l'on déjà expérimenté : les « cannabistros » ça marche et, comme ça marche, les organisations mafieuses qui vivaient de ce trafic sont contraintes de changer de commerce. 

Enfin une réforme intelligente ! Encore que « légaliser » me paraît excessif. « Décriminaliser » conviendrait mieux à l'esprit de cette mesure. Oh, ne croyez pas que je sois pour la consommation de cannabis, loin s'en faut, mais la prohibition n'est pas la solution à ce fléau. Les moyens matériels, techniques, humains que l'on mobilise pour lutter contre les trafics de drogues sont dérisoires en regard du marché gigantesque que ces poisons représentent. 

Non, je pense qu'il faut agir en amont, à l'école, dès le plus jeune âge, avec les parents pour dire à nos enfants que la drogue, toutes les drogues, c'est de la merde. Bien sûr il restera la tentation de l'interdit, la dérive, la première expérience, etc. … mais alors il faudra légiférer sur l'excès de consommation et non sur la consommation. L'alcool n'est pas interdit mais limité en cas de conduite de véhicule comme le tabac ne doit plus gêner les non-fumeurs. 

Les mauvaises habitudes se prennent à l'âge où l'on se démarque de ses parents. La suite n'est plus qu'une question d'éducation. Cette mesure devrait permettre de libérer des places de prison, employer les policiers à d'autres tâches plus efficaces, désencombrer les tribunaux et déculpabiliser les usagers dont l'addiction pourra être soignée au grand jour.

Les éthylotests

Un an bientôt que nous devrions en posséder deux dans notre véhicule. La ruée vers ce petit ballon a tôt fait d'anéantir les stocks. Alors, que faire ? Attendre que les fabricants fabriquent …? Oui mais alors, il faudra l'indulgence de la force publique si l'objet manque à l'inventaire car depuis la / les ceintures obligatoires, le cric, les chaines, le “A” du débutant, le triangle de signalisation et les gilets fluorescents, il ne manque plus que la bombe anti-crevaison (la romaine), le gratte-givre et le signal de recul pour parfaire la panoplie du parfait conducteur. Ne serait-il pas plus sûr de prévenir que de guérir ? Le conducteur éméché qui s'assoit au volant de quelque véhicule que ce soit ne pourrait le mettre en marche si ce véhicule était muni d'un dispositif anti-démarrage, l'éthylostop, si une haleine alcoolisée venait à passer par là. Il en serait de même pour les ceintures qui pourraient faire office de coupe-circuit, du voyant de pression des pneus, du signal de recul, du radar d'obstacle et j'en passe. Les revêtements drainants sont au top du confort routier : plus de bruit, plus de bruine derrière le poids lourd que l'on dépasse et une adhérence accrue. En regard des accidents mortels et du nombre d'invalides que nous offre la circulation routière je parie que la société tout entière y gagnerait sans compter les douleurs des familles directement touchées par ce fléau qui, en plus d'une contribution trop importante en impôts doivent supporter le poids d'un parent handicapé à vie. Je demande aux pouvoirs publics de mettre dans la balance la prévention d'un côté et les négligences de l'autre. Une bonne gestion devrait commencer par cela.