Internet est, à mon sens, l’invention la plus importante depuis celle de l’électricité.
Comme tout progrès technologique, elle traîne les défauts de ses qualité et vice versa.
Je ne ferai pas ici la liste des uns et des autres, elle serait sans fin.
Il faut bien reconnaître que depuis son éclosion la planète Terre a considérablement rétrécit.
Les frontières sont devenues fragiles voire inexistantes.
Mon collègue a commandé une fourche de bicyclette au Canada, il l’a reçu quatre jours plus tard en colis postal et a réglé la facture par carte bancaire, tout simplement, comme il l’aurait fait avec un commerçant local.
Le catalogue complet des pièces détachées ( dans la langue de son choix ) ainsi que le tarif détaillé ( dans la devise de son choix ) est mis à jour et accessible en permanence sur son bureau.
Bien sûr, ce progrès n’est réservé qu’à une poignée de privilégiés au regard du reste de la population du globe pour qui ce merveilleux outil n’est encore qu’une chimère quand, déjà, elle en a connaissance …
En cela Internet est et sera de plus en plus un espace de liberté bien réel, bien concret.
Il le restera tant que les hommes, seuls prédateurs de l’homme, n’en auront pas dévié le champ des possibilités actuelles.
N’oublions pas que, contrairement à l’électricité ou à l’atome, Internet fut développé pour des besoins militaires.
Il n’est donc pas interdit d’espérer que sa démocratisation aille dans le sens de la paix dans le monde si l’on considère que le nucléaire est né d’un besoin civile et pacifique.
Là aussi la lame était à double tranchant.
Espace de liberté, oui.
Oui car, quel que soit le développement futur de ce réseau, il permettra aux hommes de communiquer en temps réel, de se connaître, de découvrir, d’apprendre et de se côtoyer sans peur.
Je suis intimement convaincu que seuls la connaissance et l’instruction des peuples pourra les rapprocher.
Les savoirs du monde entier sont ou seront sur Internet.
Terre d’illusion diront certains esprits chagrins ?
Oui si une minorité de nantis barrent la route à cette expansion dans le but de préserver leurs pouvoirs sur des peuples déjà asservis.
Mais en auront-ils longtemps la possibilité ?
Telle une déferlante que rien ne peut arrêter, Internet arrivera un jour dans tous les coins et les recoins de la planète peut-être en même temps que l’électricité.
Les dirigeants chinois l'ont compris depuis longtemps ; ils appliquent la censure à grands renforts de contrôles, conscients de perdre leurs prérogatives quand la digue cédera mais ne parviennent pas à contenir la soif d'informations que leur peuple manifeste.
Il faudra du temps, de la volonté commune et une réelle prise de conscience que le monde ne peut se passer d’une partie de lui-même.
Alors, l’immense fossé qui sépare notre petite minorité confortablement assise devant son écran et ceux qui ne savent même pas que nous existons se comblera … … … de joie.
C'est un indescriptible fouillis que je livre à vos neurones déjà submergés par cet océan de pensées de toute sorte qu’est Internet. Surtout ne vous croyez pas obligés de me lire, si seulement vous me survolez ce sera pour moi un insigne honneur.
Ailleurs
Bon, d'accord je suis peut-être un peu trop sédentaire mais j'assume.
J'explique à tout le monde, à ceux que j'aime en premier lieu, que mon « immobilisme » fait partie de ma façon de vivre.
Je ne peux cautionner tous ces déplacements lointains, coûteux économiquement, écologiquement, sociologiquement :
Économiquement car ils attestent de l'utilité des transports aériens pour des motifs futiles.
Ils gonflent artificiellement les besoins des individus, ils entraînent tout une industrie de luxe inutile : aéronautique, infrastructures aéroportuaires, agences de voyages, assurances, etc. … qui ne fait qu'enrichir un monde financier très loin de mes préoccupations mais aussi loin des leurs.
Écologiquement car ils sont sources de grave pollution de l'air, de réchauffement climatique et de nuisances sonores et olfactives.
L'impact carbone dû au trafic aérien est un des premiers par sa dissémination.
Le gel des surfaces de terres cultivables ne cesse d'augmenter pour créer de nouvelles infrastructures toujours plus étendues (Nantes).
Et si d'aventure on osait s'étendre sur la mer, la nature nous rappellerait à l'ordre.
C'est arrivé très récemment à Nice … combien de morts ?
Sociologiquement car ils creusent davantage l'écart des conditions de vie des « volants » et « des rampants ».
Ils dérangent dans leurs simplicités de vie des populations autochtones qui ne demandent rien aux pays industrialisés sinon qu'on leur foute la paix.
Enfin ils sont un nouveau moyen d'asservir et d'exploiter des peuples moins développés.
Ce tourisme moderne me dérange, trop tapageur, trop irrespectueux de l'hôte, trop irrespectueux de notre environnement, trop prétentieux.
Cette bougeotte indécente est aux antipodes de mes principes, de mes convictions.
J'en arrive à penser que tout mouvement aussi imperceptible soit-il de chaque être humain le rapproche inexorablement de son déclin.
L'activité humaine n'a eu de cesse de dominer, d'écraser, de détruire puis d'éliminer ses semblables soit pour les spolier soit pour les humilier.
Aucune espèce animale n'éprouve cette frénésie d'accumulation de richesses au-delà du minimum vital.
Alors oui je ne me sens pas bien.
Je vis dans un monde qui marche sur la tête.
J'ai l'air d'un spectateur accroupi devant une fourmilière et je n'y comprends rien.
Des scientifiques, des sages nous alertent depuis des décennies sur les dangers de cette course infernale au progrès.
Ils nous montrent et nous démontrent les ravages déjà visibles dus à nos modes de vies.
Si j'en parle autour de moi, si je fais part de mes craintes, on se moque de moi.
Mes proches sont sourds à mes arguments.
Je suis « le vieil ours gâteux qui ne veut pas quitter sa montagne ».
On parle de voyages comme si c'était l’évidence : cinq mille, huit mille euros pour aller à l'autre bout du monde leur dire à ces bouseux qu'on vient les voir depuis l'autre bout du monde. « il faut bien qu'on vienne vous voir car, vous, si l'on attend que vous veniez, là, assis sur votre âne, ... ».
Quelle suffisance !
Ça me dépasse, ça dépasse mon entendement.
J'ai,honte vis à vis de ces gens simples aux meurs ancestrales d'appartenir au charter de riches qui vient les visiter avec nos avions bruyants, polluants et puants, nos bermudas ridicules et nos appareils photos en bandoulière comme pour la visite d'un zoo.
Ces gens simples, de moins en moins nombreux, ont compris qu'un monde différent existait pas très loin de chez eux.
Ils commencent à troquer leurs pagnes contre nos bermudas bariolés.
Ils et elles symbolisent notre déclin, la fin probable de la vraie nature.
J'explique à tout le monde, à ceux que j'aime en premier lieu, que mon « immobilisme » fait partie de ma façon de vivre.
Je ne peux cautionner tous ces déplacements lointains, coûteux économiquement, écologiquement, sociologiquement :
Économiquement car ils attestent de l'utilité des transports aériens pour des motifs futiles.
Ils gonflent artificiellement les besoins des individus, ils entraînent tout une industrie de luxe inutile : aéronautique, infrastructures aéroportuaires, agences de voyages, assurances, etc. … qui ne fait qu'enrichir un monde financier très loin de mes préoccupations mais aussi loin des leurs.
Écologiquement car ils sont sources de grave pollution de l'air, de réchauffement climatique et de nuisances sonores et olfactives.
L'impact carbone dû au trafic aérien est un des premiers par sa dissémination.
Le gel des surfaces de terres cultivables ne cesse d'augmenter pour créer de nouvelles infrastructures toujours plus étendues (Nantes).
Et si d'aventure on osait s'étendre sur la mer, la nature nous rappellerait à l'ordre.
C'est arrivé très récemment à Nice … combien de morts ?
Sociologiquement car ils creusent davantage l'écart des conditions de vie des « volants » et « des rampants ».
Ils dérangent dans leurs simplicités de vie des populations autochtones qui ne demandent rien aux pays industrialisés sinon qu'on leur foute la paix.
Enfin ils sont un nouveau moyen d'asservir et d'exploiter des peuples moins développés.
Ce tourisme moderne me dérange, trop tapageur, trop irrespectueux de l'hôte, trop irrespectueux de notre environnement, trop prétentieux.
Cette bougeotte indécente est aux antipodes de mes principes, de mes convictions.
J'en arrive à penser que tout mouvement aussi imperceptible soit-il de chaque être humain le rapproche inexorablement de son déclin.
L'activité humaine n'a eu de cesse de dominer, d'écraser, de détruire puis d'éliminer ses semblables soit pour les spolier soit pour les humilier.
Aucune espèce animale n'éprouve cette frénésie d'accumulation de richesses au-delà du minimum vital.
Alors oui je ne me sens pas bien.
Je vis dans un monde qui marche sur la tête.
J'ai l'air d'un spectateur accroupi devant une fourmilière et je n'y comprends rien.
Des scientifiques, des sages nous alertent depuis des décennies sur les dangers de cette course infernale au progrès.
Ils nous montrent et nous démontrent les ravages déjà visibles dus à nos modes de vies.
Si j'en parle autour de moi, si je fais part de mes craintes, on se moque de moi.
Mes proches sont sourds à mes arguments.
Je suis « le vieil ours gâteux qui ne veut pas quitter sa montagne ».
On parle de voyages comme si c'était l’évidence : cinq mille, huit mille euros pour aller à l'autre bout du monde leur dire à ces bouseux qu'on vient les voir depuis l'autre bout du monde. « il faut bien qu'on vienne vous voir car, vous, si l'on attend que vous veniez, là, assis sur votre âne, ... ».
Quelle suffisance !
Ça me dépasse, ça dépasse mon entendement.
J'ai,honte vis à vis de ces gens simples aux meurs ancestrales d'appartenir au charter de riches qui vient les visiter avec nos avions bruyants, polluants et puants, nos bermudas ridicules et nos appareils photos en bandoulière comme pour la visite d'un zoo.
Ces gens simples, de moins en moins nombreux, ont compris qu'un monde différent existait pas très loin de chez eux.
Ils commencent à troquer leurs pagnes contre nos bermudas bariolés.
Ils et elles symbolisent notre déclin, la fin probable de la vraie nature.
La crise
Mercredi 29 janvier 2014
Il neige depuis ce matin huit heures.
Je suis bien au chaud et je pense à ceux pris aux pièges de la vie tels des morceaux de végétaux arrachés aux rives du torrent et entraînés dans des tourbillons sans fin, cognant d'obstacles en obstacles sans parvenir à se raccrocher à une amarre.
Ils finissent par périr loin du reste du monde dans l’indifférence générale et je participe de cette indifférence générale.
Les quelques euros que j'envoie régulièrement à des œuvres caritatives pour me donner bonne conscience ne suffisent pas à m’apaiser.
Donner davantage ne servirait à rien puisque je serais toujours ici chez moi au chaud devant mon écran à culpabiliser de ne pas être de ceux qui partagent leur profond désarroi.
Alors je tourne en rond et passe à autre chose.
Cette autre chose est " la crise ", c'est d'elle que je voulais vous parler ce matin si la neige n'avait pas fait diversion, cette crise mondiale qui nous est expliquée chaque jour depuis des mois et bientôt des années sans pour autant me convaincre de la faute à la fatalité.
Les causes sont nombreuses et la liste est loin d'être exhaustive.
On a le choix entre la Chine, le réchauffement climatique, les pays émergents, les grands patrons, le CAC40, les banques, les fainéants, les fonctionnaires, la pollution, la drogue, la réserve parlementaire, le trou de la sécu, le gouvernement, les revenus des députés, les marges des grandes enseignes, le prix des loyers, la menace nucléaire, le transport routier, l'insécurité civile, les gaspillages en tous genres, la fuite des impôts, le prix du pétrole, etc. ... ... ...
Et si c'était tout ça à la fois ? ...
Je pense qu'une grande partie de la population mondiale ne voit pas plus loin que le bout de son nez trop préoccupée par le quotidien.
Je pense qu'une autre partie nettement moins importante est consciente de la catastrophe écologique qui nous menace mais se résigne en disant "après moi le déluge" et profite autant qu'elle le peut du petit bonheur présent.
Et les moins nombreux mais les plus puissants de ce monde "orchestrent", du haut de leurs coffres-forts de verre et d'acier ou de leurs yachts ancrés dans les paradis fiscaux, cette crise mondiale dont ils détiennent les tenants et aboutissants mais dont ils se gardent bien de délivrer les secrets tant ils ont soif de pouvoirs et de fortunes.
Ils ont pour nom la finance mondiale.
Ils sont une poignée de gros marionnettistes qui tirent les ficelles et s'amusent de voir l'humanité s’emmêler les pieds dans des problématiques insolubles au risque de faire partie du naufrage final.
Leur Q.I. est inversement proportionnel à leurs "avoirs".
Nous qui sommes à l'autre extrémité des ficelles savons qu'une grande partie des maux de la terre pourraient être guéries s'ils se décidaient à changer de cap.
Hélas l'homme est ainsi fait que, devant ces nouveaux dieux, il s'agenouille encore. il rampe et se répand en flaques nauséabondes.
On peste contre la vie chère mais on boursicote en douce.
Quelques marionnettes récalcitrantes hurlent et cherchent à s'arracher de cet ignoble théâtre, à couper leurs ficelles mais les autres ne les entendent pas, elles rament ...
La falaise approche, la brume se dissipe et nous ne sommes que trop peu à gueuler dans la hune du mât de misaine : "attention! terre à l’horizon!" mais personne ne semble nous entendre.
Il faut pourtant redresser la barre, virer de bord et revenir en arrière.
Je suis passé du théâtre à la marine à voiles.
Ne m'en veuillez pas, je ne sais plus comment dépeindre la situation dans laquelle nous sommes et peindre les contours d'un monde meilleur.
Je sais confusément qu'il faut décroître, qu'il faut revenir à des valeurs humaines pour ne pas dire humanistes, qu'il faut redonner à l'argent son rôle de serviteur et lui ôter celui de maître, qu'il ne faut plus donner prise à la finance, aux financiers et à la financiarisation de tous les biens de ce monde à commencer par l'eau potable et les biens de consommation vitaux comme les céréales.
Il faut neutraliser les cerveaux dérangés et assoiffés d'or qui mènent le monde à sa perte, relever la tête devant les "seigneurs".
Il n'y a pas de seigneurs.
Il n'y a que des femmes et des hommes libres, dignes et responsables de leur avenir.
" Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité."
C'est ce que dit l'article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Tant que nous nous conduirons comme les pigeons du parc Monceau, s'inclinant devant le casse-croûte du manant dans l'espoir d'en attraper quelques miettes, les "puissants" auront beau jeux de tirer encore et encore les ficelles de leur petit théâtre.
La Nature peut nous fournir tout ce dont nous avons besoin à condition que nous lui empruntions que ce dont nous avons besoin.
Il faut commencer par la respecter la Nature.
C'est notre mère nourricière. Nous n'avons pas le droit de la spolier comme nous le faisons depuis deux siècles.
Les balafres que nous lui infligeons pour mieux la dévorer par tous les côtés est digne d'une humanité barbare et inconsciente.
La Terre qui nous porte et nous supporte va mourir comme la poule aux œufs d'or.
Il neige depuis ce matin huit heures.
Je suis bien au chaud et je pense à ceux pris aux pièges de la vie tels des morceaux de végétaux arrachés aux rives du torrent et entraînés dans des tourbillons sans fin, cognant d'obstacles en obstacles sans parvenir à se raccrocher à une amarre.
Ils finissent par périr loin du reste du monde dans l’indifférence générale et je participe de cette indifférence générale.
Les quelques euros que j'envoie régulièrement à des œuvres caritatives pour me donner bonne conscience ne suffisent pas à m’apaiser.
Donner davantage ne servirait à rien puisque je serais toujours ici chez moi au chaud devant mon écran à culpabiliser de ne pas être de ceux qui partagent leur profond désarroi.
Alors je tourne en rond et passe à autre chose.
Cette autre chose est " la crise ", c'est d'elle que je voulais vous parler ce matin si la neige n'avait pas fait diversion, cette crise mondiale qui nous est expliquée chaque jour depuis des mois et bientôt des années sans pour autant me convaincre de la faute à la fatalité.
Les causes sont nombreuses et la liste est loin d'être exhaustive.
On a le choix entre la Chine, le réchauffement climatique, les pays émergents, les grands patrons, le CAC40, les banques, les fainéants, les fonctionnaires, la pollution, la drogue, la réserve parlementaire, le trou de la sécu, le gouvernement, les revenus des députés, les marges des grandes enseignes, le prix des loyers, la menace nucléaire, le transport routier, l'insécurité civile, les gaspillages en tous genres, la fuite des impôts, le prix du pétrole, etc. ... ... ...
Et si c'était tout ça à la fois ? ...
Je pense qu'une grande partie de la population mondiale ne voit pas plus loin que le bout de son nez trop préoccupée par le quotidien.
Je pense qu'une autre partie nettement moins importante est consciente de la catastrophe écologique qui nous menace mais se résigne en disant "après moi le déluge" et profite autant qu'elle le peut du petit bonheur présent.
Et les moins nombreux mais les plus puissants de ce monde "orchestrent", du haut de leurs coffres-forts de verre et d'acier ou de leurs yachts ancrés dans les paradis fiscaux, cette crise mondiale dont ils détiennent les tenants et aboutissants mais dont ils se gardent bien de délivrer les secrets tant ils ont soif de pouvoirs et de fortunes.
Ils ont pour nom la finance mondiale.
Ils sont une poignée de gros marionnettistes qui tirent les ficelles et s'amusent de voir l'humanité s’emmêler les pieds dans des problématiques insolubles au risque de faire partie du naufrage final.
Leur Q.I. est inversement proportionnel à leurs "avoirs".
Nous qui sommes à l'autre extrémité des ficelles savons qu'une grande partie des maux de la terre pourraient être guéries s'ils se décidaient à changer de cap.
Hélas l'homme est ainsi fait que, devant ces nouveaux dieux, il s'agenouille encore. il rampe et se répand en flaques nauséabondes.
On peste contre la vie chère mais on boursicote en douce.
Quelques marionnettes récalcitrantes hurlent et cherchent à s'arracher de cet ignoble théâtre, à couper leurs ficelles mais les autres ne les entendent pas, elles rament ...
La falaise approche, la brume se dissipe et nous ne sommes que trop peu à gueuler dans la hune du mât de misaine : "attention! terre à l’horizon!" mais personne ne semble nous entendre.
Il faut pourtant redresser la barre, virer de bord et revenir en arrière.
Je suis passé du théâtre à la marine à voiles.
Ne m'en veuillez pas, je ne sais plus comment dépeindre la situation dans laquelle nous sommes et peindre les contours d'un monde meilleur.
Je sais confusément qu'il faut décroître, qu'il faut revenir à des valeurs humaines pour ne pas dire humanistes, qu'il faut redonner à l'argent son rôle de serviteur et lui ôter celui de maître, qu'il ne faut plus donner prise à la finance, aux financiers et à la financiarisation de tous les biens de ce monde à commencer par l'eau potable et les biens de consommation vitaux comme les céréales.
Il faut neutraliser les cerveaux dérangés et assoiffés d'or qui mènent le monde à sa perte, relever la tête devant les "seigneurs".
Il n'y a pas de seigneurs.
Il n'y a que des femmes et des hommes libres, dignes et responsables de leur avenir.
" Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité."
C'est ce que dit l'article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Tant que nous nous conduirons comme les pigeons du parc Monceau, s'inclinant devant le casse-croûte du manant dans l'espoir d'en attraper quelques miettes, les "puissants" auront beau jeux de tirer encore et encore les ficelles de leur petit théâtre.
La Nature peut nous fournir tout ce dont nous avons besoin à condition que nous lui empruntions que ce dont nous avons besoin.
Il faut commencer par la respecter la Nature.
C'est notre mère nourricière. Nous n'avons pas le droit de la spolier comme nous le faisons depuis deux siècles.
Les balafres que nous lui infligeons pour mieux la dévorer par tous les côtés est digne d'une humanité barbare et inconsciente.
La Terre qui nous porte et nous supporte va mourir comme la poule aux œufs d'or.
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