Tiens ... ? ... Personne ... ?

15 juillet 2010 Je suis incapable de classer tous ces avis du plus ancien au plus récent ... ... ... et vous ? Je vois que je ne suis pas le seul. Est-ce là la raison de votre silence ? Serait-ce un défaut de ce site qui ferait fuir même les plus pugnaces d'entre nous ? Ou bien suis-je tout simplement dans une zone d'échange où l'on ne laisse que des commentaires connexes aux pages visitées depuis Google ? Je ne comprends pas ... ... ... J'ai connu une fois ce sentiment étrange de me trouver dans un lieu interdit au public et que j'avais pénétré par hasard, la porte ayant été mal fermée. C'était aux thermes d'Aix les Bains. La partie la plus luxueuse de l'établissement devait être en chantier de restauration et, malgré l'interdiction de pénétrer sur celui-ci, ma curiosité pathologique me poussa à franchir la limite. Quel ne fut pas mon étonnement de découvrir des installations anciennes de toute beauté ! grandes baignoires carrelées, robinetterie de cuivre finement ciselée, colonnes de marbre sombre (toute cette zone se trouvait dans la pénombre et le décore n'en paraissait que plus prestigieux). Quelques traits de lumière par-ci par-là laissaient deviner des ornements somptueux. Peut-être mon imagination et le silence environnant avait-elle déformé, amplifié cette impression de grandeur, toujours est-il que j'étais ressorti de cette visite impromptue avec la sensation d'avoir découvert un espace grandiose et parfaitement inutile puisque personne n'y accédait ou ne connaissait son existence. Allez, je dois rêver ! quelqu'un, un modérateur peut-être, va me demander bientôt ce que je fais ici dans cette zone inappropriée et m'envoyer "blogger" ailleurs. Mais cela m'est égal. Tant que je pourrai m'exprimer librement, je reviendrai vous parler dans ce petit bistro fort sympathique. Alors, à bientôt ? 19 juillet 2010 Personne ?! Je suis étonné que la place soit si peu fréquentée. Cet espace d'échanges mis à la disposition de tous par Google ne semble pas attirer les foules. Bien sûr, me direz-vous (si vous passez par là), ce n'est qu'un forum de plus sur la toile ... Mais celui-ci s'ouvre dès l'ouverture de Google, c'est le premier bistro à l'entrée du village et ... ... ... personne (ou presque). Je crois que je vais m'y installer quelque temps pour parler de tout et de rien, histoire de poser mes valises. Fait chaud, hein ? ... ... ... Hé oui, ... faut bien amorcer un sujet et quoi de plus consensuel que la météo ? Personne ! même le patron du troquet semble ne pas m'avoir remarqué. Bon, il fait frais, j'ai tout mon temps, j'suis à le r'traite, yorabien un oisif pour s'asseoir à ma table ... 19 juillet 2010 ça y est ... c'est pas trop tôt ... Et dire que tout le monde s'en fout de mes tomates sauf moi. J'ai jeté un semi de graines basta qué sigue dans un coin de ma campagne et j'ai obtenu une centaine de plants. Là mes ennuis ont commencé : je n'allais pas les jeter ; je n'aime pas gaspiller. Alors j'ai préparé un carré de terre que j'avais fumée à l'automne et j'ai repiqué mes tomates sur six rangs de six mètres chacun espacés d'environ quatre-vingt centimètres. Vous auriez vu la tronche de mes tomates le lendemain, vous ne m'en auriez pas donné un euro. Toutes scregneugneu (hé bé quoi, oui, screugneugneuses si vous préférez, ... ho, la la, que vous êtes tatillons !). Qu'auriez-vous fait à ma place ? Hé oui, c'est ce que j'ai fait mais de l'eau, j'en ai guère, juste un petit filet qui me remplit péniblement un tonneau en une nuit. Alors j'ai préparé et réparé des gouttes-à-gouttes que j'avais utilisés à une autre époque. Plastique cassant, tuyaux emmêlés, gicleurs bouchés, bref j'ai abandonné ce système d'arrosage. Il m'a fallu revenir à notre bonne vieille méthode : l'arrosoir. C'est plus long, plus ch.... fatiguant et maintenant j'ai les reins en compote. Voilà pourquoi je n'étais pas avec vous cet après-midi. Bonne nuit. 19 juillet2010 Tilt … … … Me revoilou et ... toujours personne ... ? C'est bien la première fois que je visite un espace de libre expression où l'on ne se bouscule pas pour s'exprimer. Je suis même perplexe quant à la bonne marche de ce forum car, ... quoi, ... je suis bien sur un forum il me semble ; là où l'on s'empoigne à qui mieux mieux pour imposer ses idées plutôt que de les proposer ... ? Bon, hé bien je vais continuer de radoter tout seul. Oh, ne vous en faites pas pour moi, j'ai l'habitude. Tout à l'heure je parlais à mes pommes de terre tout en les épluchant. Je leur disais qu'elles étaient plus belles nues que habillées. Que t'ont-elles (et tonton) répondu me demandez-vous ? Rien. ... ... ... étrange, n'est-ce pas ? Quand-même, c'est égal comme disait ma grand-tante, ça me fait quelque chose d'écrire seul devant mon écran et de penser que des milliers (des millions?) de gens me lisent. Et dire que chacun partage peut-être ce sentiment dans l'intimité de sa pensée. ... ... ... Tenez, vous par exemple,... oui, vous. Vous vous dites : "ça y est, encore un cinglé qui n'a pas pris son calment, quant à moi, il ne me viendrait pas à l'idée de délirer tout(e) seul(e) sur mon clavier". Et pourquoi pas ? ... ... ... Essayez et vous verrez. Finalement on n'est jamais seul. Il suffi d'écrire le trop-plein qui déborde de notre cerveau et de "cliquer" (encore un néologisme qui écorche ma vieille culture) sur "publier" (je préfère) pour se sentir léger comme un air de printemps. Bon, ma sieste touche à sa fin. Mes tomates m'attendent au château (je vous expliquerai plus tard), alors bonne fin de journée et, comme disent les "djeunes" : @+ 20 juillet 2010 Pour répondre à Mr. Walas Notre époque est printanière à vous en croire, cher Monsieur. Tout est en "boutons". Cependant, un seul manque à votre jardin électronique et vous voilà perdu. PAS DE BOUTON POUR REPONDRE ! Peut-être que le concepteur de ce site ne l'a pas jugé utile. Peut-être a-t-il pensé que chacun pouvait s'adresser à chacune ou à tous par le moyen simplissime que j'adopte pour m'adresser à vous. J'ai survolé quelques "post" au hasard et le vôtre m'a étonné mais comme je risque de vous paraître tout aussi étonnant dans cet univers décalé, nous sommes quittes. Alors je ne pousserai pas la désobligeance à vous taquiner plus avant d'autant que je suis nouveau dans ce village où je souhaite trouver chaleur humaine et compréhension. Je ne sais si la chaleur (atmosphérique) qui règne en ce moment sur le pays vous assomme mais, de retour dans ce petit bistro à l'entrée du village, je ne vois toujours personne ... ... ... Je ne suis pas loin de penser que j'ai dû me fourvoyer par mégarde dans un village fantôme dont l'objectif premier n'était surtout pas d'écouter les divagations d'un vieil ivrogne en mal de compagnie. Je m'assois un peu dans un coin, sans bouger, sans "parler" et j'attends que quelqu'un m'offre un verre. Merci. 22 juillet 2010 Bonjour le monde J'ai bien dormi ... et vous ? Je suis allé voir mon jardin et j'ai pu constater que tout était à l'unisson ; Les arbres, les oiseaux, les fleurs, les tomates, les courgettes, tout baignait encore dans la douce rosée du matin. La terre un peu fraiche nourrissait calmement mon petit univers. Le bourdonnement des insectes volants commençait à peine. Alors je me suis dit que le monde pourrait ressembler à cela si chacun se contentait d'un bonheur simple et respectueux du bonheur de son voisin. Bon, ne rêve pas mon petit vieux (me dis-je en moi-même et en français car je suis bilingue), l'homme est certainement le seul être vivant à ne pas se contenter de peu. S'il n'a rien, s'il est nu et dort avec les taïssouns c'est qu'il a perdu la raison. S'il se satisfait de peu on dit de lui que c'est un poète. Si cet homme (ou cette femme) est "normal(e)" il lui en faudra toujours plus. Ce "toujours plus" est la seule caractéristique qui, à mon avis, distingue l'homme du reste de la biosphère. Ce "toujours plus" sera la cause la plus probable de l'extinction de notre espèce. Ce "toujours plus" sera la preuve que l'évolution de l'homme sur terre aura été une erreur de la nature. Mais, après tout, une ou deux ou trois erreurs en quatre milliards cinq cents millions d'années, on peut bien lui pardonner à Dame Nature ... ... ... Z'êtes pas d'accord ? 27 juillet 2010 Banniversaire mes Nistouson Il aura vingt-sept ans demain matin et sa petite sœur vingt-trois ce soir. Si elle avait eu la patience d’attendre huit heures de plus, ils auraient eu exactement quatre ans d’écart. Je ne sais plus qui des deux nous a dit un jour : « c’est mieux comme ça car si nous étions nés le même jour il n’y aurait eu qu’un seul gâteau d’anniversaire ». C’est égal, ce jour-là est pour moi une petite période de vague à l’âme car ils ne sont pas avec moi … « A qui la faute ? » Me lancerait l’aîné, « si tu n’étais pas parti de la maison pour faire une autre vie ailleurs … … … si tu ne nous avais pas laissés avec Maman quand je n’avais que dix ans !? ». Et vlan ! Prends ça dans les dents ! Comment me justifier ? Comment leur expliquer que l’amour s’use ? Comment leur dire ça à eux pour qui leur Maman vaut plus que la prunelle de leurs yeux ? C’est impossible. Je leur souhaite de tout mon cœur qu’ils ne connaissent que le grand amour, cet amour qui nous arrache à l’attraction de la terre, cet amour qui lie deux être pour la vie entière, cet amour sans nuage, sans ombre ni orage. Mais je sais, au seuil de ma vieillesse, que cet amour n’existe pas. Il faudrait figer le temps, arrêter toutes les horloges du monde et ce temps zéro où rien ne se passe deviendrait un enfer. Alors j’attends. J’attends qu’ils grandissent encore, qu’ils tracent leur propre sillon et, comme le disait si bien notre grand Georges, qu’ils n’aillent plus à la chasse aux papillons. Là, je sais qu’ils reviendront, je crois qu’ils me pardonneront, mais, en attendant, … que d’amour en moins ! Que de temps perdu !

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