"Grâce au Professeur Henry Joyeux, j'ai découvert un
charmant petit village (Maps) avec encore son moulin, son meunier et son
boulanger qui cultive lui-même son blé
et façonne son pain comme personne dans la pure tradition d'antan.
La semence
qu'il prélève récoltes après récoltes conserve toutes les propriétés
nutritives et gustatives avec son gluten authentique et le blé qu'il récolte a
la hauteur de tige et la grosseur d'épi que les moins de cinquante ans ne
peuvent pas connaître.
Un régal pour les yeux, l'odeur, le goût et les souvenirs qu'il réveille.
Un régal pour les yeux, l'odeur, le goût et les souvenirs qu'il réveille.
Si vous passez dans la région faites un détour par le Moulin
de Cucugnan.
Le temps d'une fournée, allez vous balader tranquillement dans les petites ruelles du village.
L'odeur du bon pain cuit vous ramènera mieux que le gépéès vers l'impasse du moulin."
Le temps d'une fournée, allez vous balader tranquillement dans les petites ruelles du village.
L'odeur du bon pain cuit vous ramènera mieux que le gépéès vers l'impasse du moulin."
Un mois plus tard, alors que dans mon esprit rien ne liait
ces lignes en hommage au Professeur Joyeux et le village de Cucugnan, je
réalise, au détour d'une recherche sémantique,
qu'il s'agissait du même village dont Alphonse Daudet a tiré la légende de
son fameux curé.
Mieux, "les lettres de mon moulin" prenait tout à
coup tout son sens.
Comment avais-je pu survolé ce site hautement poétique sans
avoir relié le pain, le moulin et le curé ?
Tout simplement par ignorance : Daudet et sa littérature faisait partie d'un paysage provençal donc un autre village du même nom, à l'autre bout de la France qui, pourquoi pas, devait être le théâtre de ses aventures.
Tout simplement par ignorance : Daudet et sa littérature faisait partie d'un paysage provençal donc un autre village du même nom, à l'autre bout de la France qui, pourquoi pas, devait être le théâtre de ses aventures.
Bien sûr "Cucugnan" sonnait dans mon esprit comme
le Cucugnan de la légende mais tellement fort et tellement imaginaire que la
relation ne pouvait être que fortuite.
Ce matin j'ai la chance de faire amende honorable car je suis seul
devant mon clavier à confesser mon ignorance et, je le dis à celles et ceux qui
lisent ces lignes maintenant, que ça fait du bien de se regarder dans son
miroir de temps à autres et faire le point de ses réelles capacités
intellectuelles. En revanche je constate aussi que, grâce à ce merveilleux outil qu'est l'Internet, j'ai acquis depuis une dizaine d'années cent fois plus de connaissances que je n'avais cumulées depuis mon enfance.
Outre l'accès facile à toute la connaissance du monde, c'est aussi la possibilité de communiquer donc d'échanger avec des milliers de gens qui m'a apporté cette ouverture que je n'aurais jamais soupçonnée qu'il soit possible d'atteindre auparavant.
Je le proclame d'autant plus volontiers que je suis convaincu que la culture, la communication, la fédération de tous les peuples de l'espèce humaine seront les principales chances de nous sauver.
Si nous (les civilisations nanties, les riches) ne tendons pas la main à tous nos semblables quels qu'ils soient et où soient-ils sur Terre, je pense que l'écart grandissant entre les peuples cultivés et les peuples "primitifs" (lisez sans eau potable, sans écoles, sans électricité et sans le superflu) sera la cause essentielle de notre disparition.
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