La fin de mes travaux

Je croyais que cette solution serait adoptée d’emblée et les précisions demandées le matin même me confortaient dans cette idée. Mais non. Lucien me soutient que le châssis lourd peut facilement être fixé au dormant, celui-ci étant armé d’un renfort métallique intérieur susceptible de supporter cette charge.
Devant la tournure que prend cette opération je manifeste mes doutes et mes craintes.
J’avais subtilisé le chèque invalide sur la table avant que Lucien ne s’ empare du « contrat » par lequel "l’entreprise n’était pas tenue de replacer les éléments démontés en vue de la pose des huisseries".
Fort de cet argument, il me demande de lui signer le fameux chèque et, devant mon refus puis s’apercevant que je l’avais récupéré subrepticement, sort précipitamment de la maison et s’éloigne pour appeler son patron. De loin j’entends les mots « gendarmes », « police », puis, à l‘adresse de son ouvrier, « coup de masse dans chaque fenêtre » puis revient.
Décidé à ne pas poursuivre l’aventure plus avant, je lui propose de me déduire cinq cents euros de la facture finale et de laisser tomber ce chantier. Très en colère mais lucide, il marchande, me propose de m’abandonner le solde des travaux (deux mille sept cent cinquante euros) et pas plus.
J’insiste, le ton monte, nouveau coup de fil au QG puis il revient en me lançant : « Bon, ça va, cinq cents et je ne veux plus entendre parler de vous ».
Un rapide calcul et je signe le nouveau chèque cette fois, conscient que cette remise ne suffirait pas à faire exécuter le travail restant par un professionnel.
Il ramasse tous ses papiers (y compris mon devis/contrat) et tourne les talons en me prévenant qu’il surveillerait Sidewiki.

en référence à : Google (afficher sur Google Sidewiki)

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