Pose de fenêtre isolantes

L’hivers est rude en montagne aussi avons-nous décidé, ma compagne et moi, de remplacer ses fenêtres en bois traditionnelles par des huisseries double vitrages plus performantes pour réaliser des économies d’énergie.
Après m’être informé des diverses marques et leurs solutions techniques ainsi que de leur fiabilité nous sommes tombés d’accord sur un modèle « haut de gamme » en PVC aspect bois qui rappelle le mieux nos huisseries actuelles. Le vendeur nous convainc facilement d’un modèle dont tout les coefficients sont au top du top, « la Rolls » des fenêtre nous assure-t-il et nous passons commande. Un chèque de deux mille cinq cents euros arrête la commande.
Un délai de deux mois passe sans nouvelles de nos fenêtres. Je décide de me rappeler aux bons souvenirs de cette entreprise qui nous annonce que notre commande est en instance de fabrication dans une usine en Allemagne et qu’il nous faudrait attendre encore quelques semaines de plus.
Un mois plus tard, nouveau rappel : « ça y est, vos fenêtre sont faites mais à cause des grèves des transporteurs allemands, elle ne seront pas livrées avant le 10 juillet.
Patience, c’est l’été, nous sommes à la retraite, nous sommes épargnés par la canicule qui ravage la Russie, par le déluge qui s’abat sur le Pakistan ou par le séisme qui a détruit totalement Port aux Princes et ses habitants, nous ne sommes pas malheureux.
Mais, tout étant relatif, je téléphone quand-même et le 11 juillet la bonne nouvelle tombe : vos fenêtres sont arrivées. Nous prenons rendez-vous pour le lundi 26 et le jeudi 22 coup de fil de l’entreprise qui me demande s’il peuvent venir poser vendredi 23. Pris de court mais trop content d’en finir avec ce projet, j’accepte et rendez-vous est pris pour le lendemain 8h30 / 9h … OK.
A 10h la camionnette arrive, trois employés en descendent et l’un d’eux me présente un bon de livraison à signer avec la remise d’un chèque. Je conteste quelques secondes le procédé mais, devant l’insistance du jeune homme, j’appelle l’entreprise qui me confirme que « c’est la règle et que, si je ne leur remets pas le chèque demandé, ils repartent avec le chargement ». Le « dos au mur », je n’ai plus le choix : soit je refuse cette procédure et ce sera une cascade de tourments administratifs pour récupérer la somme déjà versée, soit j’obtempère.
Bon, … soit, … faisons confiance, après tout je ne suis pas leur premier client …
Trois jeunes ouvriers dynamiques, musclés, travailleurs et fort sympathiques de surcroît, déballent, démontent, scient, tapent, cassent, remontent ici, à l’étage, à coté, dans un ballet de déblais, d’allées et venues à leur fourgon, d’interpellations moitié en français moitié en arabe, tant et si vite que moins de sept heures plus tard, le calme retomba ainsi que la poussière. Un rapide tour de contrôle pour constater que toutes les fenêtres s’ouvrent et se ferment pendant que les deux autres rassemblent leurs matériels et la petite équipe me salue et disparaît
Mes fenêtres étaient enfin posées. Mais il restait un bémol : le remontage des volets, solidaires de l’ancien châssis, n’avaient pas été prévus dans la mission des trois compagnons. Je suppose que le technicien qui avait pris les mesures n’avait pas intégré cette tâche à leur planning.
Nous reviendrons vous les poser m’avaient-ils dit dès que vous aurez choisi une option avec le patron.
Les nouveaux châssis étant en PVC, il fallait adapter la pose à ce matériau et plusieurs solutions s’offraient à nous : soit nous choisissions des volets de leur marque fabriqués sur mesure et posés par eux moyennant un prix « plancher », soit nous options pour la repose de nos volets sur un cadre adapté à chaque type de volets et ce, sans supplément de prix puisque la faute leur revenait.
Voilà, nous en sommes là … Depuis le vendredi 23 juillet, je campe dans ma maison. Les meubles sont écartés des huisseries pour e

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